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Environnement

L’arbre nous inspire, protégeons-le !

Dispositions concernant l’abattage des arbres sur la commune de Sainte-Marie de Ré

Pourquoi une réglementation municipale

Déjà fortement engagée, depuis longtemps, dans la préservation environnementale, la municipalité de Sainte-Marie de Ré a décidé d’aller plus loin pour préserver
son patrimoine végétal.

C’est pourquoi, un arrêté municipal sera établi en novembre 2024, qui prescrira la nécessité de dépôt d’une demande d’autorisation avant coupe ou arrachage d’arbres.

La réglementation

Actuellement, à l’intérieur des espaces protégés, la coupe et l’abattage d’arbres font l’objet d’une demande d’autorisation. Cet arrêté couvrira l’intégralité du territoire de la commune et toutes les essences d’arbres vivants ou malades seront concernées par la procédure, dès lors que la circonférence de l’arbre, mesurée à 1,30 mètre du sol, sera
supérieure à 20 centimètres.

La démarche à suivre

  1. Un formulaire spécifique sera à retirer à l’accueil de la mairie ou sur le site internet de la mairie.
  2. Le délai d’instruction de la demande sera de deux mois, (sauf urgence pour les populations ou les bâtiments).
  3. Un rapport sanitaire sera établi après visite de l’expert communal sur site.
  4. Par ailleurs, en cas d’abattage, il sera exigé que soi(ent) replanté(s) un ou plusieurs arbres, d’une taille minimale d’1,30 mètre, dans un délai de 6 mois, avec visite de contrôle à la clé.
  5. Le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) présente dans l’une de ses annexes la palette végétale devant être respectée par les porteurs de projet.

     

    Baignade

    Les bons gestes à la plage

    Pour garder la plage et l’eau propres, adoptons les bons gestes !

     « Adoptons les bons gestes plage propre »

    Biodegradabilite dechets dans sol

    Bacs à marée

    Des bacs à marée sont installés sur onze plages de Sainte-Marie de Ré : La Salée, Basse-Benaie, cale de Montamer, Pertuis, Rouine, Grenettes, épi Saint-Sauveur, la Maladrerie, Port Notre-Dame, Grand Prè et Anse Imbert.

    Les bacs à marée permettent, avec l’aide de la participation volontaire citoyenne, de réduire l’impact des déchets et améliorer la qualité de la biodiversité sur notre littoral.

    Les déchets marins acceptés : plastique, cordage, pneu, verres, chaussures, ferrailles.

    Ne pas y déposer : déjections, animaux morts, produits toxiques

    Les débris végétaux et les bois échoués ne doivent pas non plus être collectés. Ce ne sont pas des déchets. Ils constituent un habitat naturel, source de nombreux écosystèmes : la laisse de mer.

    Cet habitat naturel est également une source d’abris et de ressources alimentaires pour de nombreux insectes, animaux et plantes tels que les Puces de mer ou encore le Cakile maritime.

    Liens associés : https://bacamaree.fr

    La garantie d'une eau propre

    En tant que station de tourisme, Sainte-Marie de Ré est particulièrement sensible à la propreté de ses plages et à la qualité de ses eaux de baignade.

    De fin juin à fin août, les quatre plages les plus fréquentées sont soumises à des contrôles et des analyses de qualité. En cas d’analyses non satisfaisantes, la plage est aussitôt fermée.

    – Plage de Montamer, certifiée pour la saison 2022 :       BONNE

    – Plage des Grenettes, certifiée pour la saison 2022 :      EXCELLENTE

    – Plage de la Salée, certifiée pour la saison 2022 :          EXCELLENTE

    – Plage de Basse Benaie, certifiée pour la saison 2022 :  EXCELLENTE

        

    Des registres d’observation de la qualité des eaux de baignade sont à disposition du public :

    – au bureau d’informations touristiques de Sainte-Marie de Ré,
    – à l’ANCRE Maritaise,
    – au poste de secours de Montamer,
    – ainsi qu’à la mairie.

     Liens associés :

     https://baignades.sante.gouv.fr/baignades/homeMap.do# 

    www.iledere.com

    Carte interactive des plages

    Surveillance de la plage de Montamer

    La plage de Montamer est surveillée du vendredi 7 juillet au vendredi 1er septembre 2023.

     

    À Sainte-Marie de Ré, la plage est accessible à tous ! Un Tiralo est mis à la disposition des personnes à mobilité réduite pour un accès facilité à la plage de Montamer et à la baignade.

    Disponible, sur demande, à l’ANCRE Maritaise, aux jours et horaires d’ouverture. Merci de vous munir d’une pièce d’identité qui sera conservée le temps du prêt. 

    La municipalité de Sainte-Marie de Ré ne pourra être tenue responsable de tout incident, lors du prêt.

    Nettoyage sélectif des plages

    En été, les plages de la commune bénéficient d’un nettoyage manuel sélectif avec Bénédicte et Jérôme, et leurs chevaux Corso du Palaiseau et Unesco des Sables. Du lundi 10 juillet au vendredi 1er septembre 2023.

    N’hésitez pas à les rejoindre et à participer, vous aussi, au nettoyage des plages !

    Contact : ANCRE Maritaise

    Zéro poubelle, plage plus belle !

    Nettoyage des plages en été, composteurs collectifs, bacs à marée en sortie des plages (hors juillet/août) : la commune de Sainte-Marie de Ré est depuis longtemps déjà fortement engagée dans la préservation environnementale et la réduction des déchets.

    Elle a décidé d’aller plus loin en supprimant dès avril 2024 les poubelles installées aux entrées de ses plages.

    La plage, espace naturel fragile

    Espace de loisir apprécié de tous, habitants et vacanciers, la plage constitue aussi un paysage et un lieu de biodiversité uniques. Elle concoure assurément à l’attractivité de Sainte-Marie, il convient de la préserver. Or, bien qu’en saison le service de propreté municipal les vide régulièrement, les poubelles de plage débordent souvent, les déchets s’envolent et viennent souiller l’environnement.

    Par ailleurs, souvent détournées de leur usage initial, les poubelles de plage deviennent des points d’apport de toutes sortes de déchets : riverains se débarrassant de déchets ménagers, camping-caristes se délestant de leurs sacs-poubelle, promeneurs y jetant restes et emballages… Qui plus est, elles n’incitent pas au tri sélectif.

    Inverser la démarche

    Cela peut surprendre de prime abord, pourtant le constat est le même dans de nombreuses communes littorales : plus les poubelles sont nombreuses sur l’espace public, plus elles sont saturées. Aussi, limiter leur nombre s’avère une stratégie gagnante, partout où elle a déjà été mise en place.

    Un site est d’autant plus respecté qu’il est propre.

    De l’action publique à la responsabilisation de chacun

    Vertueuse, cette action pédagogique vise à sensibiliser et responsabiliser les usagers, en les amenant à modifier durablement leurs comportements : on prévoit de la vaisselle réutilisable pour le pique-nique, on limite les emballages, on ne laisse pas ses déchets n’importe où, on les trie…

    Cette attitude écologique responsable déjà observée à la montagne vaut tout autant à la plage !

    La mesure, qui surprendra certainement de prime abord quelques Maritais, promeneurs et vacanciers, nécessitera un temps d’adaptation. Toutefois, tous les retours d’expérience des communes littorales l’ayant adoptée, depuis la Bretagne jusqu’au Pays Basque, sont très positifs.

    Sensibilisation et communication

    Plusieurs actions d’information et de sensibilisation sont prévues entre mars et juin 2024. Des panneaux pédagogiques seront implantés aux entrées de plage, des flyers seront distribués autour des lieux fréquentés par les vacanciers, la démarche sera expliquée lors des animations locales, tel au « Printemps au jardin », le 27 avril. Une animation avec distribution de tee-shirts est également programmée dans les écoles de Sainte-Marie, lundi 8 avril, à 11h30, dans le gymnase.

    Bien sûr, le journal communal se fera l’écho de cette mesure, et les articles de presse des médias locaux contribueront à la faire connaître et l’expliquer.

    La plage mérite toute notre attention, chacun de nous est, à son niveau, acteur de la qualité de notre environnement.

    Tous ensemble, relevons le défi !

     

    Pêche

    La pêche à pied, c’est du plaisir, mais également des règles à respecter pour préserver la biodiversité. La Communauté de Commune de l’Ile de Ré vous guide dans votre pratique grâce à « La boîte à outil du pécheur ».

    https://cdciledere.fr/la-boite-a-outil-du-pecheur/

    Sauvegarde et entretien des écluses à poissons de Sainte-Marie de Ré

    Trois écluses à poissons sont situées à Sainte-Marie de Ré : la Jalousie, la Vieille Salée et La Jeune Salée. Témoins vivant du patrimoine rétais et maritais, elles sont entretenues par l’association « Les bâtisseurs de l’Estran », réunissant les pêcheurs de ces écluses.

    Lien associé

    Les Bâtisseurs de l’Estran 

    Mouillage

    La commune a confié la gestion de la zone de mouillages organisés à l’association des plaisanciers de l’anse Notre-Dame (A.P.L.A.N.D).

    • Surface de 3.6 ha, de forme pentagone,
    • Délimitée par 5 balises,
    • 25 postes de mouillages espacés de 35 mètres.
    • Situation géographique : côte sud-ouest de l’île de Ré, dans les limites administratives de la commune de Sainte-Marie de Ré. Le phare de Chauveau est à moins d’un mile nautique au Sud-Est. Le complexe hôtelier ATALANTE et le centre de thalassothérapie NEPTUNE sont au Nord-Ouest de la zone.
    • 6 mouillages réservés aux visiteurs,
    • Bateaux : inférieurs à 3 tonnes ; tirant d’eau ne dépassant pas à l’échouage 1 mètre ; longueur hors-tout inférieure à 8 mètres.
    • L’usage d’une annexe est indispensable,
    • Echouage à marée basse,
    • Aires de stationnement pour les véhicules et aménagements pour les annexes : gratuits et à proximité de la cale.

    Comment louer un mouillage pour mon bateau ?

    Dès votre demande de location, un manuel « Visiteurs » rédigé par l’association, vous sera télétransmis, pour vous permettre de connaître les informations nécessaires à la navigation sur le secteur, mises à l’eau, règlementation etc… 

    Les bénévoles remercient les plaisanciers de signaler le choix de leur visite, une quinzaine de jours à l’avance sur internet : michel.gallot90@sfr.fr

    Tarifs sur demande : michel.gallot90@sfr.fr ou en mairie

     > Zone de mouillage de l’Anse Notre-Dame :

     

    Lien associé

    Association des Plaisanciers de l’Anse Notre-Dame (A.P.L.A.N.D.)

    Associations maritaises

    Lutte contre les indésirables

    Les chenilles processionnaires

    Les chenilles processionnaires sont les larves de papillons appartenant à la famille des Notodontidae. Le papillon est la forme « adulte » de la chenille, il émerge de terre durant l’été entre juin et septembre selon le climat.

    La femelle papillon recherche un pin (pin noir d’Autriche, laricio de Corse, Salzman, pin de Monterey, maritime, sylvestre et pin d’Alep) et dans une moindre mesure un cèdre pour y pondre ses œufs. Elles pondent de 80 à 300 œufs. Dès leur éclosion, les chenilles commencent à dévorer les aiguilles de pin.

    De fin janvier à avril (suivant l’altitude et l’insolation), elles descendent de l’arbre menées par une chenille de tête, c’est la procession de nymphose. Elles sont à la recherchent du sol approprié pour s’enterrer. Cet état peut durer de quelques mois à cinq ans.

    Tout au long de leur vie, elles resteront groupées, pour survivre. Aux premiers froids, le nid d’hiver, bourse de soie épaisse servant de véritable radiateur solaire est alors visible et devient le signe distinctif de leur présence.

    Ces chenilles présentent un risque sanitaire pour les animaux et les hommes, en raison des soies urticantes qu’elles produisent lorsqu’elles subissent un stress. 

     

    Comment lutter contre ces nuisibles ?

    La Communauté de communes met en place plusieurs modes de régulation des populations de cette espèce. https://cdciledere.fr/chenilles-processionnaires-je-commande-un-dispositif-de-lutte/ 

     

    Dispositif Quand le faire ?
    L’écopiège

    Ce dispositif est installé sur les arbres contaminés d’octobre à avril. Il piège les chenilles lorsqu’elles descendent de l’arbre, avant leur transformation en chrysalide.

     

    Formulaire de demande : https://cdciledere.fr/app/uploads/2022/07/2022.07.19_Chenilles-processionnaires-du-pin_ECOPIEGES.pdf 

    Octobre à avril
    Le nichoir à mésanges

    Friandes de chenilles, les mésanges participent naturellement à la lutte contre celles-ci.

     

    Formulaire de demande : https://cdciledere.fr/app/uploads/2022/07/2022.07.19_Chenilles-processionnaires-du-pin_ECOPIEGES.pdf 

    Toute l’année
    L’échenillage

    Destruction des nids de chenilles.

    Septembre à avril
    Le traitement microbiologique par pulvérisation

    La pulvérisation du nid est faite depuis le sol, sans classement toxicologique et écotoxicologique.

    Sans danger pour l’environnement, les animaux ou la santé humaine.

    Ce produit détruit le système digestif des chenilles qui l’ingèrent en même temps que les aiguilles.

     

    Formulaire de demande : https://cdciledere.fr/app/uploads/2022/07/2022.07.19_Chenilles-processionnaires-du-pin_TRAITEMENT-PULVERISATION.pdf 

    Septembre

     

    Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger le guide pratique réalisé par la Communauté de communes de l’Ile de Ré https://cdciledere.fr/chenilles-processionnaires-je-commande-un-dispositif-de-lutte/ 

    Le frelon asiatique

    Le frelon asiatique (Vespa velutina) est un frelon invasif d’origine asiatique dont la présence a été signalée pour la première fois dans le Lot-et-Garonne en 2006. Sa présence est désormais avérée dans près de 2/3 des départements mais il est plus particulièrement répandu dans le quart Sud-Ouest.

    Comment détruire les nids ?

    Le frelon asiatique construit un volumineux nid de papier mâché dans les hautes branches des grands arbres, en zone urbaine, agricole ou boisée. Parfois, le nid est installé dans des bâtiments ouverts (garage, appentis, sous une terrasse, …) ou plus rarement dans un trou de mur, dans un roncier ou dans le sol.

    La colonie ne vit qu’un an. En automne les femelles reproductrices quittent le nid en compagnie des mâles pour s’accoupler ; elles sont les seules à hiverner tandis que les mâles, les dernières larves et les ouvrières meurent. Au printemps chaque reine fondatrice ébauche un nouveau nid.

    En France, tous les observateurs s’accordent sur le fait que le frelon asiatique n’est pas agressif. Sa piqure, sauf pour les personnes allergiques, n’est pas plus dangereuse que celle d’une guêpe.

    En revanche, le frelon asiatique est un redoutable prédateur pour les abeilles.

    La Communauté de communes a mis en place un dispositif de lutte contre le frelon asiatique, en finançant la destruction des nids de frelons, du 1er mai au 31 décembre de chaque année.

    Si vous constatez la présence d’un nid sur votre propriété :

    1. Contactez la mairie.
    2. Un rendez-vous, avec l’agent référent au sein de la commune, sera pris afin de confirmer la présence du nid de frelons et rédiger une attestation.
    3. La confirmation établie, la commune vous proposera une entreprise agrée pour réaliser l’opération de destruction,
    4. L’entreprise adresse sa facture à la Communauté de communes de l’île de Ré, accompagnée de l’attestation de la présence d’un nid de frelons asiatiques.

     

    Lien associée

    https://cdciledere.fr/lutter-contre-le-frelon-asiatique/

    Les plantes invasives

    Les plantes invasives, nombreuses dans l’île, sont difficiles, voire impossible, à éradiquer.

    Elles ont un impact néfaste sur l’environnement et provoquent un appauvrissement du milieu naturel. Également responsables de la perte de la biodiversité et de l’altération du fonctionnement des écosystèmes, certaines présentent des risques sanitaires car toxiques et allergisantes.

    Plantes invasives : de quoi parle-t-on ?

    Une plante invasive est une espèce exotique envahissante, qui n’existait pas à l’état naturel sur notre territoire, introduites volontairement ou involontairement par l’homme.

    Sur l’Ile de Ré, 6 espèces sont invasives : Le baccharis, la griffe de sorcière, le yucca, l’herbe de la pampa ; l’ailante glanduleux et le raisin d’Amérique, les plus problématiques (diaporama).

    Comment limiter leur propagation ?

    • Ne pas déposer en milieu naturel vos résidus et tailles de jardin.
    • Ne pas tenter d’éliminer une espèce invasive (contacter les écogardes toujours à votre écoute au 05 46 09 68 65 et email : ecogardes@cc-iledere.fr).
    • Ne pas planter ces invasives bien évidemment.
    • Privilégier les plantes alternatives : lilas commun, ciste à feuilles de sauge, sauge arbustive, arbousier, ceanothe, photinia.

    Enfin, n’hésitez pas à demander aux services techniques de la mairie le permis de végétaliser mis en place ces dernières années pour vous accompagner dans vos plantations extérieures devant vos habitations.

    Lien associé : https://cdciledere.fr/app/uploads/2022/07/brochure_plantes-invasives.pdf 

     

    Protéger la biodiversité

    Le fauchage tardif

    Les bords de route revêtent un intérêt écologique fort et jouent notamment un rôle très important de « corridors écologiques » dans la circulation des espèces végétales et animales. Ils abritent une faune et une flore variées, constituent le premier élément de paysage perceptible depuis la route et interviennent dans l’épuration des eaux ruisselant sur la chaussée.

    Depuis 2019, la commune de Ste Marie de Ré s’est engagée dans une démarche de transition écologique, en pratiquant le fauchage tardif. 

    Le fauchage tardif consiste à faucher l’herbe aux abords routiers selon des paramètres précisément déterminés.

    Pratiquer le fauchage tardif, c’est agir pour la biodiversité en laissant à la nature le temps de développer des zones refuges pour les petits animaux et les insectes pollinisateurs. La survie de bien des espèces de plantes est également préservée.

    Les plantes ont alors le temps de de croître, fleurir et fructifier. Il permet de mener à bien leur reproduction en favorisant leur cycle végétatif. La fauche tardive facilite également l’implantation de certaines plantes et garantit les niches écologiques.

     Les fleurs vont attirer une quantité impressionnante d’insectes butineurs à la recherche de pollen et de nectar.  Ils féconderont les fleurs qui produiront les graines utiles au renouvellement de l’espèce mais aussi pour toutes les espèces animales granivores.  

    Ainsi, un bord de route en fauchage tardif offre bien plus de services à la nature qu’un bord de route fauché trop tôt ou trop souvent.

    Le compostage

    Compostez, c’est bon pour l’environnement

    La nature a résolu le problème de ses déchets d’une manière très simple parce qu’elle pratique une économie cyclique : les déchets des uns servent de nourriture aux autres.

    Le compostage consiste à reproduire ce qui se produit spontanément dans la nature. Sous l’action de micro-organismes (champignons microscopiques, bactéries…), la matière organique se dégrade lentement au fil des mois et se transforme en un produit comparable à l’humus : le compost.

    Le compost est un terreau écologique d’excellente qualité issue de la décomposition biologique de matières organiques en présence d’air. Cet amendement a une forte teneur en éléments fertilisants.

    Les intérêts du compostage :

    • Il favorise la croissance des végétaux et des racines
    • Il renouvelle l’humus du sol
    • Il améliore le rythme de diffusion des nutriments
    • Il améliore la porosité du sol
    • Il améliore la capacité de rétention d’eau
    • Il limite l’apparition de maladies

    Compostez, c’est être responsable

    Aujourd’hui une personne qui trie ses biodéchets peut réduire de 30% la quantité de ses OMR (Ordures Ménagères Résiduelles).

    On donne du sens à la consommation, en permettant une fin de vie responsable et sans impact nocif. Cela permet une réelle prise de conscience autour de la fin de vie des déchets, de se responsabiliser face aux déchets que l’on produit en prenant en main leur transformation, et donc de créer un changement des pratiques, et une diminution de la quantité de déchets

    En réduisant significativement les quantités de déchets ménagers par foyer, le compostage contribue à alléger ses poubelles 

    La Communauté de communes de l’île de Ré met gratuitement à disposition des habitants un composteur de jardin, ainsi qu’un bio-seau. Pour récupérer le vôtre,

    1. imprimez et remplissez la convention de mise à disposition d’un composteur individuel,
    2. munissez-vous d’un justificatif de domicile,  
    3. rendez-vous au service gestion des déchets du lundi au vendredi de 9 h à 12 h. Un bio-seau (ou poubelle de cuisine) et un guide du compostage vous seront également remis. 

    En savoir plus : https://cdciledere.fr/demander-un-composteur/ 

    Sainte-Marie de Ré, ville refuge LPO

    Depuis 2019, Ste Marie de Ré a signé une convention avec la LPO, qui a abouti à la création d’un refuge LPO sur le site du parc de Montamer.  La commune s’engage à :

    • Utiliser des techniques respectueuses de l’environnement et économes en énergie ;
    • Adopter les principes de gestion écologiques ;
    • Favoriser la biodiversité en aménageant

    Le projet a pour but de préserver la biodiversité en préservant les espèces sauvages, et de favoriser la découverte de cet environnement.

    Des panneaux pédagogiques ont été apposés à l’attention du public pour apprendre à reconnaître les différentes espèces. 

    L’installation de nichoirs et d’hôtels à insectes vient également conforter ces efforts.

    11 nichoirs ont été installés sur le site de Montamer, ainsi que :

    •  1 Gite pour chauve-souris,
    • 1 abri pour hérisson,
    • 3 hôtels à insectes sur pied.

    En plus de panneaux pédagogiques, la Ville propose ponctuellement des animations à l’attention des scolaires et du grand public.

    Liens associés

    https://cdciledere.fr/les-especes-et-habitats-remarquables-de-notre-territoire/ 

    poitou-charentes.lpo.fr

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